Slonely News

Accords mineurs

Challenge: Rock & Love
J’t’emmene au vent

A la lueur d'une chandelle
elle me susurre des mots fous
bercé par un si beau chant d'elle
l'amour s'embrase un peu partout

A la lueur d'une chandelle
nos ombres se trouvent et se nouent
je me brûle dans un champ d'elle
éclairé d'un grand feu de nous

Chapiteau (haïku)

Au clair de ta lune
Sous l'immense chapiteau
raideur opportune

Partageons des vers sur le blog :
https://fr.lebisou.com/blog/49-poesie-erotique/1034-il-y-a

Sans un mot. Ou presque.

Sur la corde sensible

Challenge: Coming out story
Lisa est encore dans sa chambre à 20 heures passées, plantée devant sa penderie. Mais qu'est-ce qu'on met pour un premier rendez-vous ? Elle a pourtant l'habitude de ces premiers rendez-vous mais, ces derniers temps, ça s'arrêtait là. Il n'y avait pas de seconde, voire de 3e rencontre. Les hommes qu'elle croise ne sont que de passage, elle le sait bien. Au moins, les choses sont claires dès le départ, elle et eux savent parfaitement de quoi il s'agit : partager un peu de leur solitude, le temps d'une nuit. Ou d'une petite heure pour les plus flemmards d'entre eux.
Certains prennent à peine le temps de finir leur verre, la main est déjà sur la cuisse, prête à remonter un peu plus haut. Dans ces cas-là, Lisa sourit, elle est aussi venue pour ça. Toujours pressés, ils trouvent sa bouche abruptement, sans même prendre la peine de l'effleurer, de la découvrir pour mieux l'apprécier. La langue est déjà en train de fouiller pendant que des mains bourrues la déshabillent. Il n'est pas question, là, d'effeuillage ou de petits jeux de caresses. Cet homme, par des gestes décidés, lui fait comprendre son désir. Lisa aime qu'on ait envie d'elle. Lisa aime sentir les mains d'un homme. Lisa aime se blottir contre lui, même s'il ne songe pas à la câliner. Lisa, comme dans la chanson : se dit que les matins c'est bien, mais elle se dit qu'à deux, c'est encore mieux.
Lisa aime le goût des hommes, l'odeur âcre de leur corps serré contre elle, puis ancré en elle, ouverte comme une fleur épanouie.
Ce soir-là, pourtant, elle tarde à choisir sa tenue. Sa conquête du soir saura l'apprécier se dit-elle. Elle le devine déjà aux regards échangés la dernière fois, dans cette soirée un peu mondaine. La discussion, pour une fois, a tourné autour de leurs passions respectives : l'art, le goût des belles choses, les voyages. Les jeux de séduction aussi, puis quelques mots provocants accompagnés d'un sourire coquin et espiègle guettant la réaction de l'autre. Lisa n'a donc pas été surprise par ce baiser furtif sur un bout de trottoir. Excitée, elle en a même réclamé un autre, plus long, plus sensuel, plus langoureux. Elle n'a pas cherché à savoir ce qu'il lui arrivait, tout semblait si naturel. L'odeur trouble de son parfum, ses lèvres fruitées, sa langue délicieuse, ses tétons dressés collés contre ses seins.
Alors, ce soir, elle tarde à choisir sa tenue. Pour la première fois, Lisa va faire l'amour avec une femme. Elle sait aussi que, enfin, on prendra la peine de la déshabiller avec délicatesse, tout doucement.

Lisa a finalement choisi une robe échancrée, avec de fines bretelles. En se regardant dans le miroir, ses yeux ne quittent pas ses épaules, anticipant déjà le geste sensuel qui fera glisser cette étoffe délicate. Pour les dessous, elle a opté pour les plus raffinées, qu'elle ne met quasiment jamais. A quoi bon, puisque les hommes ne viennent pas la voir pour une visite guidée du musée de l'érotisme. Au contraire, même, c'est plutôt eux qui la guident vers ce qui les intéressent le plus. Comme ces touristes qui hâtent le pas dans les coursives d'une galerie pour voir "le" chef-d'oeuvre, ignorant les autres beautés.

Le léger manteau posé sur son dos ne la réchauffe pas tant que ça, dehors. Il ne fait pourtant pas froid en ce début de printemps mais le stress lui glace le sang. Lisa a même l'impression que les passants la dévisagent, la jugent, comme s'ils savaient ce qu'elle allait faire ce soir. Oui, elle va certainement faire l'amour à une autre femme, oui elle appréhende ce moment, la façon de faire et craint d'être gauche. Mais elle en a envie. Au plus profond d'elle-même. Cela n'a pourtant jamais été un fantasme mais le regard de Sonia l'autre soir l'a bouleversée. Retournée. Troublée comme rarement auparavant. Mais elle s'empêche d'y penser sur le trajet. Elle veut garder sa culotte la plus nette possible avant de commencer la nuit.
Là voilà devant l'interphone… Quel est donc ce bruit sourd qu'elle entend avant de sonner ? Oh, c'est son coeur qui bat si fort contre sa poitrine qu'il résonne dans toute la rue ! ça y est, elle a osé sonner… 3e étage entend-elle avant que la porte s'ouvre… Ses talons hauts claquent le sol de l'entrée. Elle n'entend pourtant plus rien. Et sa gorge est sèche. Arrivée sur le palier de son hôte, la porte est légèrement entrouverte… "Entre" lui dit une voix du fond de l'appartement… Quand elle referme la porte derrière elle, Lisa sait que le sort en est jeté. La peur est toujours là mais l'excitation la gagne d'un coup lorsqu'elle aperçoit le grand sourire de Sonia. Qui s'approche hâtivement pour lui faire la bise comme une amie. Mais une amie ambiguë, qui effleure le coin de ses lèvres, d'une bise plus appuyée… Son regard pétillant, cette jupe moulée, cet affolant chemisier légèrement transparent sont la promesse d'une soirée délicieuse…
"Viens", lui dit Sonia en la prenant par la main, "allons au salon". Lisa n'a jamais autant eu envie de faire l'amour que ce soir-là. Et d'en apprécier chaque moment. Tout doucement.

La discussion, à bâtons rompus, est fluide, naturelle. Elles parlent d'art, de boulot, de sexualité. Dans une confidence, Sonia glisse qu'elle n'est pas homosexuelle, mais elle se définit davantage comme une femme bi avec quand même, en ce moment, une préférence pour les femmes. Elles rient beaucoup. Un peu par nervosité aussi… Ce début de soirée est tellement différent des rencontres avec les hommes. Quand ils abusent de lourds sous-entendus ou quand la conversation, creuse, ne mène nulle part, comme un prologue obligé avant de passer au lit. Dans certains éclats de rire, Sonia effleure le bras de Lisa, lui prend la main, comme deux amies. Proches et ambigües.
Après être allée se servir un autre verre, elle en profite pour s'asseoir plus près de Lisa dans le canapé. Les genoux se frôlent. Lisa le sens… en frissonne… Ses regards se font plus insistants, la transpercent de ses yeux noirs, la foudroient de son désir. Va-t-elle faire le premier pas ? Lisa n'ose pas… ne sais pas si elle saurait faire…
Sonia saisit le prétexte de mieux voir le bracelet de Lisa pour rendre le poignet, le retourner, s'extasiant sur son joli bijou. Elles sourient en étant de plus en plus proches… Lisa vit l'instant d'après, pourtant si fugace, comme au ralenti. Quand les lèvres se rapprochent et qu'un réflexe stupide donne à Lisa un léger mouvement de recul. Mais qu'elle corrige vite pour aller à la rencontre de sa bouche. De ses lèvres, si délicates, sucrées et salées, épicées comme le désir ardent qui les habite.
Leurs langues s'enlacent, dansent ensemble dans un long baiser fougueux. La bouche de Lisa parcourt ensuite le cou de son invitée, le haut de sa poitrine, tandis que ses mains caressent ses hanches. Lisa s'abandonne à ses mains si légères. Ses tétons pointent, réclament sa bouche et sa langue. Dans ce délicieux tourbillon, elle m'enhardit pour caresser les fesses de Sonia à travers sa jupe. Allongée sur le canapé, Lisa se fait soumise, offerte à l'ivresse de ses caresses. Sonia fait alors délicatement glisser une première bretelle de la robe. Quel merveilleux supplice de la voir prendre son temps, ses yeux plongés dans les siens.
Elles jouent ainsi longtemps à se déshabiller, s'embrassant, se regardant, se découvrant l'une à l'autre. Lisa devine la beauté de ses seins, la délicatesse de sa peau, qu'elle va entièrement goûter.
Dans cette nuit d'ivresse, la langue de Lisa parcourt le corps d'une autre femme, ses seins, ses fesses, ses cuisses, son sexe. Elle découvre l'extase de son nectar, qui viendra couler sur sa langue et sur ses doigts. Jamais quelqu'un ne l'a aussi bien léchée, embrassée, ouvert ses petites lèvres avec tant d'ardeur sexy et d'élégance subtile. Entièrement nus, leurs corps ne se lâchent pas ; ils se dévorent d'envies et de tendresse, quand la fougue succèdent à la douceur. Lorsque l'orgasme envahit Lisa, ses mains agrippent les cheveux de Sonia et son bassin tout entier se soulève d'extase dans le prolongement d'un long soupir bruyant…

Lovées dans les bras l'une de l'autre, elles savourent longtemps ce bonheur. Quelques baisers abrégeant tout juste ce doux câlin.
Mais ni le repas ni cette première fois ne les ont rassasiées. Elles poursuivent cette nuit au lit où Lisa veut reprendre l'exploration du corps de son hôte et la découverte de l'amour au féminin. Tout en tendresse, elle goûte aussi son cul. La douce pudeur du début a laissé place à une fougue plus assumée, à des appétits plus crus.
Pour le première fois depuis longtemps, la nuit ne s'achève pas ainsi. Elle sl'étire dans des éclats de rire, de baisers, d'échanges banals et de confidences. Après avoir été complices au lit, elles le sont aussi entre amies, allongées en se tenant la main.
Au petit matin, en sortant de chez elle, la douceur printanière prolonge la chaleur de cette rencontre. Sourire aux lèvres, Lisa croise le regard de quelques passants dont elle imagine qu'ils savent ce qu'elle vient de vivre. Qu'elle vient de faire l'amour avec une autre femme. Et qu'elle recommencera.

Challenge: Amour libre
Amants parallèles

Le son de nos soupirs
Dans cette nuit d’envies
N’ont cessé de trahir
Nos plaisirs assouvis

Infidèle appétit
De bouches inconnues
Complice compagnie
Peu à peu dévêtue

Quand mes mains découvraient
En amant parallèle
Les charme et les attraits
D’une autre demoiselle

Pourtant si près de toi
J’ai à peine aperçu
Son sexe dur et droit
Qui ne te quittait plus

Et tu as deviné
Me connaissant si bien
Ma langue si glisser
Dans ce nouvel écrin

En partageant ce lit
De nos amis fougueux
On s’est dit et redit
Que nous sommes amoureux

Challenge : Initiation douce

Tout te dire sans un mot...

Quelques mots pour te dire…

C'est une bise délicieuse
comme un hommage si précis
du bout de lèvres capricieuses
une intime cérémonie
hissant bien haut ce mât si fier
d'une langue qui cause peu
mais qui dit tout à sa manière
d'un souffle chaud et langoureux.

Et quand s'érige là ma hampe
dans cette affectueuse alvéole
quand elle se faufile et rampe
tu joins le geste sans parole
Et tu en salives d'avance
qu'explosent là des jets d'amour
inondant en toute indécence
ce chaud calice et ses contours

Vie au long cours

Mise en abîme d’une quête de certification

Et là sur ton épaule
cette fine bretelle
que d'un souffle je frôle
légère comme une aile.

Et quand elle glisse là
caresses sur ta peau
je délivre d'un doigt
ton buste et puis ton dos.

Si fragile et si frêle
quand elle tombe enfin
cette fine bretelle
m'offre ton si beau sein.

Pudique lingerie
qui lève ici le voile
et soudain impolis
mes élans se dévoilent.

Je saisis la jumelle
pour te déshabiller
d'un appétit charnel
de tant te désirer.

Nouveau venu

Haïkus
Feuille de papier
Sous une plume envolée
Quelques mots d’amour

Le froid de l’hiver
Qu’on laisse sur le palier...
Chaleur de tes cuisses

VSC

Challenge: Initiation douce

Challenge: Jeu de pouvoir
Tu peux si tu le veux
s'il te plaît me griffer
et prolonger ce jeu
de tes dents acérées
et si c'est douloureux
je vais le savourer
ce plaisir délicieux
quand tu viens me blesser

Tu peux si tu le veux
prendre une bougie
jouer avec le feu
sur mon torse soumis
consume moi un peu
brûle mon corps aussi
qu'il reste de nous deux
ma peau endolorie

Du bout des doigts pour commencer
timides et un peu timorés
puis des ongles plus acérés
sur ta peau que je veux griffer.
Du bout des lèvres si polies
pour un baiser posé ici
avant de mordre sans répit
pour t'arracher un petit cri.
Au bout de ma vigueur se dresse
de tendres envies de caresses
et te pénétrer en vitesse
entre tes cuisses et puis tes fesses.

Je poste ici ce poème car ça ne marche pas dans la partie blog...

Ecouter la musique
de tes éclats de rire
tes silences et soupirs
si faussement pudiques.
Me perdre dans tes yeux
en te livrant les miens
te caresser la main
imaginer des jeux.
Où volent un par un
les boutons de ta robe
et que je te dérobe
des baisers plus coquins.
Te dire sans détour
en langage du corps
que je brûle si fort
de te faire l’amour.

Je ne sais plus à quel saint me vouer
les tiens me troublent, je dois l'avouer
au point de perdre tout esprit sain
quand je les ceins de mes deux mains.

Deux jolis monts à gravir enfin
de tout mon corps si tu veux bien
du bout des lèvres pour commencer
j'en salive déjà, si tu savais...

Tes tétons durs donnent le ton
comme une fière provocation
Avant que viennent s'y déverser
de grands flots impurs immaculés.

Je ne sais plus à quel sein me vouer
les tiens me troublent, je dois l'avouer
du bout des lèvres, recommencer
j'en salive encore, tu sais...

Certification qui ne fonctionne pas... Messages sans réponse... ça commence bien :)

Sympa ce site ;)
Impossible de se certifier et personne ne répond !

Mon regard est posé
Sur ta main à côté
À un souffle de moi.
Et je veux l’agripper
De ma paume assurée
Ou seulement un doigt.

Laisse moi relever
Ta jupe et caresser
Tes cuisses que voilà.
Et accueille en secret
Ma fougue sans délai
Ou seulement un doigt.

Quand le désir me guide
Vers tes lèvres humides
Ne jette pas un froid.
Ne mets pas à l’index
Mes envies, prends mon sexe
Ou seulement un doigt.

Je rêve ce matin
D’un tout nouveau chemin
Que tu ne montres pas.
Explorer ce sillon
D’un geste plus profond
Ou seulement un doigt.

Oser ce doux tabou
intime entre nous
Si tu te cambres là
Un fourreau plus ouvert
D’humeur hospitalière
Ne serait-ce qu’un doigt.

Découverte...