Challenge: Jeu de pouvoir
CFNM (Clothed Female Nude Male)
Ce matin, comme tous les matins du monde lorsque l’on vit avec un petit oiseau au sommeil de plume, tu te lèves en premier. Le temps que j’émerge à mon tour tu es déjà douchée et tu remontes pour t’habiller. Tu dois sortir, moi pas. Mais il est pourtant toujours temps pour quelques paroles et le partage d’un café noir. Tu t’habilles de bas et d’un tailleur qui te vas bien. Tu sais que j’aime tes jambes, tu poses un pied gainé sur le bord du lit pour que je le couvre de baisers. Tu tires la couette, je suis nu comme tu l’étais il y a peu et toi tu es habillée, maquillée, prête à briller dans le monde extérieur. J’essaye de t’attirer à moi, pour te toucher, caresser ton corps habillé pour le monde entier et plus seulement pour nous.
Tu me repousses avec amusement, tu regardes l’heure à ta montre, ça semble te rassurer. Tu défaits la ceinture d’un peignoir qui traine sur le coffre au pied du lit et tu entreprends tout en m’intimant le silence de m’attacher les mains aux barreaux de notre tête de lit. Me voilà non seulement nu, mais aussi à ta merci. Nous avions déjà parlé de cette lointaine expérience du CFNM (Clothed Female Nude Male) que j’avais vécu dans une précédente vie. Voila que tu décides de t’approprier l’expérience et de la faire tienne. Tu touches mon corps, partout, de haut en bas et de bas en haut. Tu saisi le paddle en cuir. Un temps tu hésites à me faire pivoter sur le ventre pour me fesser mais de l’autre main tu as déjà mes bourses à la merci de tes supplices et tu ne souhaites pas les abandonner. Tu frappes mes cuisses et mes épaules, tu uses ta manucure sur ma peau partout et presque jusqu’au seuil d’une divine douleur.
D’une main tu punis, de l’autre tu branles. Tu exiges que je regarde tes ongles grenat supplicier ma queue. Elle devient l’instrument de ton pouvoir et de ta toute puissance. Je contemple ton corps habillé et saisi le contraste de ma propre nudité rendue impudique par tes manipulations. Tu frappes même l’intérieur de mes cuisses pour que j’écarte un peu. Ta main glisse vers mon dernier rempart et en fouille l’entrée. « Si j’avais 20 minutes de plus j’enfilerais le god-ceinture pour t’enculer » murmures-tu. Entre tes mots et tes mouvements de poignets trop vifs que tu refuses de ralentir ; voici que j’explose ! Tu me laisse venir jusqu’aux derniers soubresauts. Tu en a un peu sur ta main. Tu te lèches un doigt en me regardant toujours aussi gravement, tu en mets un autre dans ma bouche par soucis de partage. Puis, de l’autre main, tu remontes ta jupe et essuie le reste de moi sur ta cuisse. « Je t’emporte avec moi !» dis-tu en m’embrassant sur le front. Tu descends, presque en retard. Le café attendra ton retour. Je laisse passer un moment avant d’entreprendre de me détacher.